Direction vous propose six albums : "R", "O", "13", "Est", "Ere" et "VA" (album double) . Vous pouvez écouter des extraits de chaque pièces de ces albums et aussi lire les textes de celles-ci. Cliquez sur le titre de la chanson désirée afin d'entendre un extrait de celle-ci. Les extraits sont en format MP3.
Titre | Écoutez! | Paroles |
1 - En avant toute | ||
2 - L'onde | ||
3 - Planète terre | ||
4 - La vie | ||
5 - A mon lac | ||
6 - Les niveaux | ||
7 - Extrait de conscience | ||
8 - Laissez-moi |
Titre | Écoutez! | Paroles |
1 - Gazelle | ||
2 - Séquestré | ||
3 - Rien de moins | ||
4 - La résurrection | ||
5 - Je te traverserai | ||
6 - De toute façon | ||
7 - Coucher de nuit | ||
8 - L'éclosion |
Titre | Écoutez! | Paroles |
1 - Mémoire privée | ||
2 - La fuite | ||
3 - Capsule | ||
4 - Touriste urbain | ||
5 - Naufragé | ||
6 - Soldat | ||
7 - Soldat (finale) | ||
8 - Dernière issue |
Titre | Écoutez! | Paroles |
1 - En avant toute | ||
2 - L'onde | ||
3 - Planète terre | ||
4 - La vie | ||
5 - A mon lac | ||
6 - Les niveaux | ||
7 - Extrait de conscience | ||
8 - Laissez-moi |
Titre | Écoutez! | Paroles |
1 - Chrono | ||
2 - Le signal | ||
3 - Abattu | ||
4 - S.O.S. Humanité | ||
5 - Un bas-fond mouvant | ||
6 - Il y a quelqu'un ? | ||
7 - L'attente | ||
8 - Dressage | ||
9 - Corridor | ||
10- Sursis | ||
11- A genoux | ||
12- La triche | ||
13- Sabotage | ||
14- Déchet | ||
15- L'affrontement | ||
16- Va |
En Avant Toute
J'ai lâché tout mes freins et décidé
De ne plus m'arrêter
Pour quoi que ce soit
Pour qui que ce soit
Plus une seconde à perdre pour ma destination
J'ai plus de temps pour des explications
Je garde pour moi ma concentration
Et mon pouvoir de propulsion
Faites attention je dois accélérer
Je ne permettrai pas que vous me retardiez
De filer vers la cible de l'atteindre et m'y enfoncer
D'avancer vers le but, ce point que je me suis fixé
Maintenant que j'ai compris tout ce qui m'a diverti
Maintenant que je sais que je connais l'endroit de mon puit
J'saurai éviter sur mon chemin tout ce qui m'ennuie
Je saurai semer c'qui m'ralenti
J'arriverai en avance sur l'échéance
Et tous les points de références me dise que c'est aujourd'hui
Que je goûterai à cette essence
Qui permet de comprendre d'avoir franchis tant de distance
Libre et détaché de mes amarres
De saisir l'importance d'avoir su quand lever l'ancre
D'avoir enfin compris tout le temps que je perdais
Les retardements tant inutiles de tous mes arrêts
Je filerai mon chemin sans jamais quitter ce qui est mon horizon
Maintenant je conserve ma décision
De tenir cette direction de soutenir la direction de maintenir ma direction
L'onde
Tu peux ouvrir et tu peux rire
Quand ton espoir bouge et soutire
Si ton désir se tient bien droit
Tant que ton rêve ne fléchit pas
Tu peux t'élever voler planer
Caressant chérissant de tes ailes
Toutes les moindres petites parcelles
De l'élan de l'idée
On est une star sur un écran
La terre entière est un studio
On y découvre dans ses décors
Son rôle à soi son scénario
Des plus profondes de tes ondes
Y'en a une qui sans cesse remonte et remonte
Qui guide qui phare et étoile
Qui tu es vraiment dans ce grand monde
Quand plus rien ne peut déranger
Le plaisir de t'identifier
Le plaisir de toute ton identité
On est une star sur un écran
La terre entière est un studio
On y découvre dans ses décors
Son rôle à soi son scénario
Planète Terre
Pour m'épier jour et nuit
Tu m'as ceinturé de radars
J'entends dans ce froid dans ce noir
Hubble frémir de tout son miroir
J'ai beau t'offrir tout c'que tu veux
Mes océans le bleu de mes cieux
Tu cherches ailleurs un autre lieu
Où tu pourrais être plus heureux
Laisse-moi laisse-moi te dire
J'suis qu'un petit point mais tu peux y vivre
J'veux te tournoyer t'étourdir
Reste dans mes bois viens te blottir
Sur ma peau tu as trouvé
De quoi manger te réchauffer
Dans ma peau que t'as trouée
De quoi t'enrichir te propulser
Te propulser vers quelqu'un d'autre
Qui elle aussi te fera respirer
Le temps de répéter tes fautes
De l'exploiter de la suffoquer
Moi j'chercherai pas à te retenir
Quand tu voudras tu peux revenir
Tu sais où est ton foyer
Tu sais où tu sais où me trouver
Laisse-moi laisse-moi te dire
J'suis qu'un petit point mais tu peux y vivre
J'veux te tournoyer t'étourdir
Reste dans mes bois viens donc te blottir
Chorus
La Vie
Lorsque la vie semble s'attrister
Elle n'est qu'un tout petit gamin
Qu'il me faut cajoler
Quand le bonheur disparaît de ma vue
Pour me faire croire que je l'ai perdue
Je chante dans mon cœur
Juste pour lui faire peur
Y'aura toujours sur mon chemin
Quelqu'un qui viendra sur mon rivage
Qui me sortira de mon naufrage
Me tendra sa main
Lorsque la joie s'amuse à se cacher
Ne parle pas et cache toi
C'est elle qui va chercher
À te retrouver
Y'aura toujours sur ton chemin
Un bon feu quelqu'un sur ton rivage
Qui saura éclairer ton visage te tendra sa main
Te tiendra la main
A Mon Lac
Je ne savais pas je n'avais pas compté
Tous les coups de vagues que t'avais dû frapper
Tous les rochers que t'avais déplacés
Pour m'installer
Un coin de siège pour me reposer
Ce point de grève où je pouvais rêver
Je ne savais pas que j'étais bien à tes côtés
Au moment même la seconde où j'ai pu
Avoir les avoirs que d'autres ont tant voulus
J'ai pu voir et savoir
Que t'es le mieux que j'ai vécu
Je voudrais tant te caresser des doigts
Sentir mon corps tout entouré de toi
J'aimerais tant me disparaître entre tes bras
J'ai un boomerang en forme de mots
Du puits de mon cœur je t'en fais cadeau
Je te le lance il chantera en tournoyant
Dans ton écho
De tous ces rêves chantés sur ta grève
Je t'offre un air qui dormait dans ma tête
Je le dépose sur les rives
De tes lèvres
Les Niveaux
Quand t'as vu c'que l'on peut voir
Quand t'as lu tout c'qu'on peut croire
Quand t'as su c'qu'on peut savoir
Quand t'as eu c'qu'on peut avoir
Moi j'voudrais pas être à ta place
Moi j'veux continuer d'découvrir
J'voudrais pas jamais prétendre
Qu'on a plus rien à me dire
J'préfère être à ma place
D'être encore capable de rire
De mes grandes ignorances
Pour les combler tout m'attire
A ton niveau
Etre seul à régner si haut
Bravo t'es seul à pouvoir
Laisser placer un mot
Moi j'veux pas être à ta place
Moi j'peux pas tout expliquer
J'pourrais jamais prétendre
Pouvoir tous nous écraser
J'suis bien debout à ma place
J'peux m'accrocher un sourire
Les p'tits vides en moi
Je m'amuse à les remplir
Quand tu vois tout c'qu'on n'peut voir
Quand tu lis tout c'qu'on n'lit pas
Quand tu sais tout c'qu'on n'sait pas
Quand tu as tout c'que l'on n'a pas
Moi j'voudrais pas de ton image
J'veux seulement m'en éloigner
J'aimerais pas que l'on dise
Qui y'a plus rien pour m'amuser
Moi j'veux pas de ton mirage
Moi j'peux pas tout expliquer
J'voudrais jamais me rendre
Au point d'vous ignorer
Je n'revivrais pas ta place
Et devoir recommencer
Le travail que j'ai fait
Pour ne plus te ressembler
Extraits De Conscience
Quand je survole mes déficiences
Tous les courages que je n'ai pas
Je jette un regard sur ma patience
Cette prise de contrôle que je n'ai pas
J'sais pas pourquoi j' me laisse juger
Sans jamais lever le petit doigt
J'vois pas pourquoi j' pourrais plus bouger
Quand on me dit que j'suis pas droit
Moi il y a des choses que j'comprends pas pourquoi
Dites-moi de quel droit on me parle de moi
Je sais maintenant que j'ai appris
Que j'ai appris qu'il faut dire non
Lorsque quelqu'un me juge et dit
Qu'il y a du mal dans ma raison
J'suis pas obligé d'acquiescer
À toutes ces choses qu'on me demande
J'ai surtout pas à me justifier
Se tenir debout n'a rien d'étrange
Je sais maintenant que j'ai appris
Que j'ai appris qu'il faut dire non
Lorsque quelqu'un me juge et dit
Qu'il y a du mal dans ma raison
Je sais que trop de tolérance
Que tolérer jusqu'à l'outrance
C'est pas ça qui m'donnera ma chance
D'arriver à me respecter
Mais dites-moi de quel droit
On me parle de moi
J'peux pas prétendre que je saurai
Me redresser toujours à temps
J'aimerais toujours assez m'aimer
Pour arrêter d'être un enfant
Je sais maintenant que j'ai appris
Que j'ai appris qu'il faut dire non
Lorsque quelqu'un me juge et dit
Qu'il y a du mal dans ma raison
Je sais que trop de tolérance
Que tolérer jusqu'à l'outrance
C'est pas ça qui m'donnera ma chance
D'arriver à me respecter
Je sais que trop de tolérance
C'est pas ça qui m'donnera ma chance
Laissez-Moi
Quinze années quinze longues années
À errer dans tous ces corridors
Je chante je prie je m'maintiens concentré
On m'a oublié comme si je serais mort
Treize années treize longues années
Qu'on a perdu la raison d'mon entrée
Jour après jour on m'assure qu'on va chercher
Où l'on a pu classer mon dossier
J'veux bien croire qu'une chose comme ça
Peut arriver à n'importe qui
Au mauvais moment au mauvais endroit
Mais un mauvais moment c'est pas toute une vie
Douze années douze longues années
Qu'on a plus besoin d'me traiter
Qu'on me garde ici, ici au cas où
On réussirait à me rendre fou
J'sais pas c'que j'ai à payer
Mais j'vous laisse en pourboire
Les dix dernières années
J'vais m'en aller
Je prends le chemin de la panique vers la sortie
Quand Fred avait tenté l'incendie
Les minutes avant que l'on ne l'opère nous courrions
Tous sur ce beau gazon vert
Y'a plus de gazon y'a même plus de parterre
Y'a juste une clôture qui ceinture mon univers
On accourt de partout pour m'ceuilir pour m'attraper
J'peux plus rien faire que m'laisser emmener
On m'rattache on m'ramène avec haine
Et l'on me promet que j'n'aurai plus de peine
Laissez-moi, laissez-moi cajoler mes peines
Pas comme Fred où plus rien ne règne
Laissez-moi laissez-moi à mon sort celui de Victor
Je sais bien qu'c'est pas moi qui ai tort
Laissez-moi laissez-moi à mon sort celui de Victor
Ne coupez pas accordez-moi plutôt la mort.
Gazelle
Donner le départ
Faut que je démarre
Que je pulvérise
Que je fracasse tous les temps,
De tous les temps
Dites-moi seulement quand
Ce sera le temps
De me propulser
De me faufiler dans les rangs, jusqu’en avant
Donnez-moi le feu vert
Donnez-le moi
Laissez-moi m’élancer
Laissez-moi
Déployer mes ailes
Filer dans le ciel
Peint sur le miroir
De la patinoire que je vais survoler
Le coup retentit
Ça y est c’est parti
J’ai déjà bondit
Je peux libérer l’énergie, que j’ai brandit
Laissez-moi le feu vert
Laissez-le moi
Laissez-moi m’élancer
Pour fendre l’air
Laissez-moi mon couloir
Laissez-moi faire
Laissez-moi me mouvoir
Comme un éclair
Et si par hasard
Un de vos radars
Peut me détecter
Me localiser, me voir, me transformer
En objet filant
Dans la voie glacée
En objet glissant
Non identifié sur un anneau glacé
Laissez-moi le feu vert
Laissez-le moi
Laissez-moi m’élancer
Pour fendre l’air
Laissez-moi mon couloir
Laissez-moi faire
Laissez-moi me mouvoir
Comme un éclair
Séquestré
Qu’est-ce que j’fais toujours dans tes rêves
Prisonnier de ta tête
Réveille-toi
Libère-moi
Qu’est-ce que j’fais dans ton esprit
À rechercher la sortie
Je n’veux pas
Vivre en toi
Tu m’gardes comme un esclave
Dans tes idées
Sors-moi de tes entraves
De tes pensées
Libère-moi de l’enclave
De ton passé
Laisse-moi sortir
De tes souvenirs
Qu’est-ce que j’fais dans un tiroir
Fermé au fond d’ta mémoire
Sors-moi d’là
Ouvre-moi
Qu’est-ce que j’fais dans une armoire
Sous clé au fond d’ton histoire
Sors-moi d’là
Ouvre-là
Tu m’emprisonnes dans
Ton subconscient
Tu me kidnappes en me
Visualisant
Tu m’enfermes à la loge
De ton conscient
Tu m’retiens sur la scène
De ton écran
Je n’veux pas
Vivre en toi
Tu m’gardes comme un esclave
Dans tes idées
Libère-moi de l’enclave
De ton passé
Tu m’emprisonnes
Dans ton subconscient
Tu m’retiens sur la scène
De ton écran
Je ne veux pas
Vivre en toi
Rien De Moins
J’peux pas cueillir le fruit d’mon imagination
J’peux pas croire qu’elle n’est qu’une illusion
Qu’elle n’est que la conception
Qu’y a autre chose que des imitations,
Dans ce monde
J’peux pas vivre les scènes de tous mes scénarios
Y’a que des doublures sur le plateau
Je n’veux voir que les images
Qui uniraient nos deux visages l’un à l’autre
Le film attend dans mes pensées
Si elle ne vit que dans mes rêves
Je dormirai l’éternité
Mes oreillers seront ses lèvres
Qui me diront, un jour tu vas me retrouver
Et même si je m’efforcerais
À comparer, à remplacer
Tous est si laid à ses côtés
À ses côtés, la beauté n’existera jamais
J’veux pas qui qu’ce soit pour ma consolation
J’veux pas d’doublure de compensation
Un placebo j’en veux pas
Je ne veux pas vivre avec une imitation
Je la veux sans limitation
Si elle ne vit que dans mes rêves
Je dormirai l’éternité
Mes oreillers seront ses lèvres
Qui me diront, un jour tu vas me retrouver…
Et moi je saurai te combler
La Résurrection
Ce soir je ne rentrerai pas à la maison
Ce soir je m’en vais dans l’autre direction
Je retire ma vie du piège
Où sont retenus mes rêves d’enfant
Ce soir je suivrai la voie de la raison
Ce soir je suivrai l’appel de ma passion
Je vais desserrer les pinces
Où sont coincés tous mes rêves d’antan
Je vais enfin m’évader
D’où je me suis fait prisonnier
Je vais déincarcérer
Les rêves que j’ai emprisonnés
Inconsciemment depuis longtemps
Je vais me ressuciter
À nouveau je vais aspirer
À redevenir vivant
À redevenir un enfant
Je Te Traverserai
Tu peux bien frapper
Bien te déchaîner
Jusqu’à t’épuiser
Prend ton temps
Tu peux t’essouffler
Jusqu’à t’étouffer
À te suffoquer
Et pourtant
Je te traverserai
Tout comme si tu n’y étais pas
Et j’y arriverai
Tout comme si tu n’existais pas
Tu peux me bloquer
Et peux m’empêcher
De pouvoir passer
Sur ma voie
Tu peux tout tenter
Tout pour m’arrêter
Pour me retarder
Dans mes pas
Je te traverserai
Et je réussirai
Tout comme si tu n’y étais pas
Et j’y arriverai
Tout comme si tu n’existais pas
Tu peux t’préparer
Et te décider
À exécuter
Tous tes plans
Je te traverserai
Tout comme si tu n’y étais pas
Et j’y arriverai
Et je réussirai
Tout comme si tu n’existais pas
Tu peux bien frapper
Bien te déchaîner
Jusqu’à t’épuiser
Sur mes dents
Tu peux tout tenter
Tout pour m’arrêter
Pour me retarder
Et pourtant
De Toute Façon
Qui aurait cru que Lucifer
Survivrait dans l’imaginaire
De pauvres fous qui croient dur comme fer
Qu’on s’en va tout droit en enfer
Qui aurait cru que cette histoire
Qu’il existait un purgatoire
Trouverait toujours quelqu’un pour la conter
Trouverait quelqu’un pour y croire
J’crois que la seule chose qu’il arrivent à faire
C’est croire qu’ils sont seuls au ciel
À quoi ça sert de sacrifier
Une vie à croire qu’on peut juger
Car après tou ça, on s’assoiera
Dans un siège de la même rangée
Il y a ceux qui sur cette terre
Ont foutu leur vie en l’air
D’hier en hier se sont acharnés
À tout haïr, à détester
De jour en jour se sont déchaînés
À tout détruire, à tout casser
À quoi ça sert de gaspiller
Notre vie à les condamner
Car malgré tout ça on sortira
De cette terre par la même entrée
Où nous tous sommes invités
Coucher De Nuit
Noires pensées, comportements sombres
Claires journées trop longues
Belles sont les nuits
Mauvaise haine naissante, bonté mourante
Une impression qui veut vivre
Changement plus qu’inné, un mal sans douleur
Des tourmentes qui viennent de la paix qui fuit
Une réponse sans solution
Lourdes sont les questions
Oh mes parents ! Une frayeur s’installe
Le signe est caché, l’ennemi l’a bien camouflé
Légende parabolique mais crainte justifiée
Profonde image, visible mortalité
Reflet d’où l’on s’observe à cœur opposé
Parents donnez-moi
La clé que doit révéler ce miroir
Mortalité visible
Cœurs opposés, la fin du regard
Vérité confirmée, chiffres superposés
Preuve tant redoutée
Pouvoir foudroyant, l’âme troublée
Un besoin de punir
Tu n’es pas mon fils, mais à part entière
Tu le deviendras
La puissance apparente
De ce chant
Désespoir du refus, refus du destin
Destin de l’avenir
Morale torture
D’un changement nécessaire
L’esprit analyse la valeur de la mise
Non prévue par l’ennemi
Sacrifice d’une demi-race
Une perte de l’autre
Seul et unique détour
L’avortement de mon destin
D’un possible retour
L’ennemi ne jouira d’aucune sorte…
De clémence
Tu m’as donné vie pour la mort
Soit! Un exemple tu seras
Premier tu seras châtié mon ennemi
De la haine qui coule dans mes veines
Rien en subsistera! Rien ne subsistera!
Magnificience de la vie
La bonté qui m’avait conquis
Le destin du temps qui progresse
Existence emplise de peine…
Inconsciente infiltration…
Inévitable progression
Refus du noir dans la lumière
D’une expiation éternelle
La destination d’une quête…
Imposée
Dualité, forces inégales
Providence de la volonté
Le souhait d’une direction qui est mienne
L’espoir d’une éclosion
L’espoir d’une éclosion
D’une éclosion
L'éclosion
Une éclosion
La fin d’un autre temps
Une irruption
Dans un nouveau présent
Une détonation
Au fond de ma raison
Un avortement
De mes comportements
Une éclosion
La fin de grands tourments
Une immersion
Dans un nouveau moment
Dans une explosion
Du masque qui me moule
Dans une explosion
De mes pensées troubles
Une détention
Dans des murs de chiffon
Une évasion
Hors des murailles de béton
Une incursion
Une intrusion dans un….
Monde où je plonge
Sans me retourner
Hors de mon passé
Un nouveau conte
Et mille lieux à la ronde
Je serai une sonde
Qui captera tout l’amour du monde
Suis-moi
Suis-moi, sur mon nuage
Allez suis-moi, dans mon voyage
Dis-moi, j’prends mes bagages
Allez dis-moi je prend ce virage
Avec toi, je sors de ma cage
Qu’avec toi, j’écris cette page
Allez dis-moi, que je n’attend
Qu’après toi, pour choisir le moment
On partira faire le tour du monde
Nous vivrons dans des pays
Dont on n’sait que c’que l’on nous raconte
Dans les livres et les récits
Prie-moi, de t’emmener
Allez prie-moi de t’emporter
Où l’on peut voir de grands paysages
Apercevoir, de nouveaux visages
On naviguera sur les mers du globe
Nous accosterons la vie
En abordant les pays du monde, qu’il y a sous le soleil
De voir enfin les merveilles
De nos encyclopédies
On verra comment la boule est ronde
Tout c’qu’elle a à nous offrir
En dévalant les trottoirs de nos métropoles
On parlera des idées folles de nos plans à venir
Je ne veux plus d’images
Je veux partir en voyage
Appuie
Appuie
Accélère appuie
Enfonce et franchis
Le mur du temps
Délire
Accélère, déchire
La lumière, aspire
Le cœur du vent
Fais tourner la route
Comme un tapis roulant
Que tes roues repoussent
Derrière toi
Défie
L’at’traction, appuie
Et délie le nœud
De la friction
Poursuit
Le futur en fuite
Enfreint les limites
De la fiction
Jusqu’à ce que le jour et la nuit
Stroboscopie ton horizon
Que la lune et le soleil unis
Scintillent comme un néon
Fait rouler la planète
Dans ta révolution
Sous tes roues qui guident
Sa rotation
Fait tourner la terre
Dans un feu roulant
Sous tes roues qui lui donne
Son élan… son élan…
Le retour
Il te vient ce sourire, quand tu t’mets à rêver
Que tu ramasses tes billes, que tu vas tout quitter
Qu’tu pousseras le soupir, qui dira c’est assez
Qu’t’es parti trop longtemps du pays ou t’es né
Tu reviens à la maison, tu reviens, de loin
De très loin sur la route apparaît la maison
Plantée au beau milieu d’un jardin de voisins
La vieille marche sous ton pied te souhaite la bienvenue
Avec le même accent que tu as reconnu
Et la porte t’accueille de sa, poignée de main
Puis soupire en te sifflant, sa chanson, ton refrain
L’odeur du prochain repas, se pavoise
Les objets au garde-à-vous, te convoite
Les fenêtres exposent leur toile
En soufflant l’vent dans leurs voiles
Le ciel t’offre un escalier, vers ta chambre
Soutenant ton âge de sa rampe
Tu l’gravis sans plus attendre, et,
Tu pénètres dans la fontaine, de jouvence
Quand j’te vois ce sourire, j’sais qu’tu t’mets à rêver
Que tu ramasses tes billes, que tu vas tout quitter
Pour retourner là où t’es né
L'apprenti-sage
Quand tu n’as
Dans ta tête
Que les souvenirs qui te font souffrir
Te noie dans la peine
Quand tu crois
Que la fête
Ne reviendras plus, que tout est perdu
Que ta vie s’arrête
Approche-toi, viens vers moi
Dis-moi comment vivre ces moments
En marchant sur tes pas
J’saurai comment, survivre à ça
Lorsque t’as perdu l’espoir, que ne se lève le jour,
Sur la nuit de tes problèmes, qui assombrit ton retour
Quand ta croix t’écrase la vie, qu’elle s’est abattu sur toi,
Fracassant ta joie de vivre, l’étouffant de tout son poid
Approche-toi, viens vers moi
Dis-moi comment vivre ces moments
En marchant sur tes pas
J’saurai comment survivre à ça
Si ta vie en noir et blanc, s’est à ce point assombrie
S’est dégradée jusqu’au point, que tu n’perçois que le gris
Ses couleurs ne sont qu’un rêve, qu’un souvenir évaporé
Camouflé dans ta mémoire, disparu pour l’éternité
Si tu marches sous une pluie, qui vient droit du soleil
Si t’as perdu ton étoile, si t’as perdu ta place au ciel
Quand t’écris tes S.O.S. sur les murs d’un labyrinthe
Quand ta bouteille à la mer, s’est échouée dans un désert
Prends mon temps, un moment
Pour me dévoiler, le chemin qu’t’as tracé
Je saurai où passer
Comment penser, en t’écoutant
Approche-toi, viens vers moi
Dis-moi comment, vivre ces moments
En marchant, sur tes pas, j’éviterai mes, sables mouvants
Le château (intro)
Mon village a un château
Un souverain, une souveraine
Mon village a un château
Qui veille sur la paix qui règne
Au château vit une princesse
Son fou rire, jaillit de la forteresse
Lorsqu’elle joue avec le prince
Le dernier-né de la comtée
La comtée et ses chaumières
Aux toits d’or, sous un soleil de blé
Est généreuse en victuaille
Que le château doit protéger
Les voisins sont en guerre
Sur la terre de lointains éloignés
Nos chevaliers par centaines
Aux aguets de nos entrées
Le château
Un jour du midi de l’été
Le souverain fut sollicité par un convoi voisin
Venu pour se ravitailler
Pour aider leur population
Aider les femmes et les enfants, le roi a acquiescé
À donner tous nos excédents
Les réserves de guerre
De nos chevaliers
Nous avons chargé les chariots
Nous avons nourri les chevaux et ils sont repartis
Sous un tonnerre de sympathie
Dans le repos de fin d’été
À la fête donnée au château pour tous les paysans
Surgit un de nos messagers
Roi on t’a trahi
Nous serons attaqués
À l’automne de l’année
Sur le champs chevaliers fermiers
Jour et nuit se sont affairés, à réveiller la terre
Récoltant jusqu’à s’épuiser
« Brûlez ce qui reste
Entrez au château
Ils arrivent bientôt »
Nos soldats s’en allèrent
Protéger les entrées
Couverts par les archers
Poster aux meurtrières
Nos guerriers les repoussèrent
Jusqu’aux portes de l’hiver
Cette entrée de l’enfer
Qui seul peut nous sauver
Ne pouvant plus tenir
À moins de tous mourir
Le roi les empressa
À nous rejoindre en bas
Loin dans les catacombes
Loin de la neige qui tombe
Truffées de portes blindées
De vivres entreposés
Trop loin pour retraiter
Dans un château vidé
L’ennemi s’est acharné
Sans succès sur notre entrée
Mordu par la gelée
Transis par l’anxiété
Trop tard pour s’amender
Les grands vents sont levés
Ou….ou…...ou..….ou…...ou…..ou…..ou
Le château (finale)
Lorsqu’on est sorti au printemps
Nous avions tous survécus
La princesse portait un enfant
Qu’elle et moi avions conçu
La reine convia à la noce
Toutes les femmes et les enfants de l’ennemi disparus
Dans ces conditions atroces
Elles trouvèrent chez nous nombreux chevaliers qui ne souhaitaient qu’à les épouser
Riche et heureux
J’changerais pas ma vie pour rien au monde
J’souhaiterais même qu’elle dure l’éternité
J’ai pas une seconde à perdre, à m’culpabiliser
D’être un milliardaire, un privilégié
J’fais régulièrement le tour du monde
J’surveille pas les aiguilles de ma montre
J’ai pas à m’préoccuper, à compter quoi que ce soit
J’ai pas à me soucier de suivre un agenda
Da da da da da da da, j’ai mes appartements
Da da da da da da da, à Londres, à Paris, à Milan
J’ai réservé mon siège pour l’espace
Un voyage que j’ferai dans 2 ans
Da da da da da da da, j’me suis même payé d’la santé
Da da da da da da da, pour vivre aisément, jusqu’à cent ans
J’remercie le ciel, que mon avion survole
En perçant ses nuages, entre les métropoles
J’bénis les mers de la terre, que mon paquebot sillonne
Jusqu’au prochain continent, d’où l’hélico me mène à Rome
Je n’vois vraiment rien, non je n’vois vraiment pas
Pourquoi j’m’en voudrais, de profiter d’tout ça
J’aime ma vie et elle n’est à vendre que pour tout l’or du monde
J’aime ma vie car elle, est ma meilleure servante, est ma meilleure amante, est ma meilleure amie
J’changerais pas ma vie, j’changerais pas l’monde
J’souhaiterais même qu’elle dure l’éternité
Intoxiqué
Jamais je n’accepterai d’être né dans ce monde
Jamais je n’aimerai les travers de cet univers
Je n’peux voir dans ses organisations
Quoi que ce soit de commun à ma raison
Je n’vois rien, je n’vois rien qui corresponde à mon être
Je n’vois rien de stimulant à entrer dans ma tête
Jamais je n’pourrai penser m’intégrer dans ce monde
Tout c’que je vois c’est que j’vois que tout est à l’envers
Je n’peux survivre dans ces conceptions
M’y installer sans y perdre la raison
Il n’y a rien, Il n’y a rien que je puisse faire pour m’y fondre
Il n’y a rien, Il n’y a rien que je puisse faire sur la terre, pour m’y plaire
Franchement j’vois rien sous le soleil
Qui mériterait qu’il se réveille
Y’a rien qui vaille sur la planète
Qui vaille la peine que j’m’y arrête
J’sais plus si j’suis un vivant mort
Qui gît dans un monde néant
J’sais plus si j’suis un mort vivant
Qui vit dans un monde mort
Ne croyez pas à de l’indifférence
Moi aussi j’aimerais tant m’émerveiller de ce monde, mais je ne peux pas
Ne croyez pas à de l’indifférence
Quand je dis que tout ça s’en va tout droit vers la tombe, s’évanouira
Faudrait que j’me révolutionne
Ou que j’devienne un possédé
Pour parvenir à apprécier
Ce monde qui me désillusionne
Quand je pense qu’à chaque seconde
Je m’enfonce dans cet hécatombe
Quand je pense qu’à chaque seconde
On fonce droit vers la fin du monde
Je suis né dans l’air de l’enfer
Le nez dans l’ère de Lucifer
Ne croyez pas que j’suis indifférent
À vos efforts pour tenter d’réanimer ce monde
Ne croyez pas que j’suis indifférent
À vos efforts d’sauver un patient mort depuis longtemps
Intoxiqué (finale)
Franchement, j’vois rien sous le soleil
Qui mériterait qu’il se réveille
Quand je pense qu’à chaque seconde
On fonce droit vers la fin du monde
Poête
Je vis pas ma vie comme le monde
Je passe tout mon temps à la rêver
J’écris pas mes mots comme le monde
Lorsque j’écris le sens a changé
Je ne suis pas sur la planète
Je vis la tête dans les comètes
Je suis comme ça, je suis poète
Quand j’écris je peins des tableaux
Ornant les couleurs de mes phrases
J’me sers de la lumière des mots
Pour éclairer les paysages
Je n’ai pas les pieds sur la terre
J’ai la tête plongé dans les rêves
Je suis comme ça, je suis poète
On dirait qu’j’suis perdu
Lorsqu’une plume pleure entre mes doigts
Quand j’égoutte c’qu’elle a à m’écrire
Je lis le partage de son monde d’émoi
Je vois sa vie, en moi
J’me sers de la chaleur des mots
Pour allumer l’es’sens de vivre
J’suis pas longtemps sur la planète
Ma tête est comme une comète
Un instant là, puis elle n’y est plus
Je suis comme ça, mais je n’suis pas perdu
Mémoire Privée
Expliquez-moi votre angoisse
De m’voir sans ma mémoire
Décodez cet affolement
Que j’vive sans votre histoire
Pourquoi tout cet embarras
De vous voir mort dans ma tête
Comme si c’était vos obsèques
Où j’suis le corbillard
Votre tombeau
Éludez-moi ce malheur
D’omettre votre passé
De ne pouvoir que m’exprimer
Ici maintenant dans l’heure
C’que vous vivez
J’suis pas l’urne de vos souvenirs
J’suis pas votre monument
Le gardien de vos archives
Votre journal de cire
J’suis plaqué sur le moment
J’suis gravé dans le présent
Conjuguez-vous, prenez le temps
On se dévoilera
C’qu’on est vraiment
La Fuite
J’suis un réfugié, d’l’oppression du monde
J’suis un exilé, saturé d’acharnement
Un triste garçon, enfui d’une civilisation
Dompté aux règlements
Au fond d’mon garde-robe, j’suis le souverain
Sa majesté qui trône, sur son terrain
Bien protégé
D’armures dressées
J’suis un fugitif, d’la persécution
Un enfant fuyant, une vie de réprobation
Un pauvre orphelin, esseulé volontairement
D’un déluge, de sanctions
Dans l’recoin du grenier, je suis le roi
De mon château ou je, dicte les lois
Hors de portée
D’accusation
J’suis un évadé, de mes châtiments
Je m’suis libéré, d’un camp de redressement
De la reddition, d’une vie infectée de convention
D’une vie de répression
Sous le patio je suis, le maître suprême
Le seigneur et le prince, de mon domaine
Bien a l’abri
De vous les grands
Capsule
Par ici par ici
Les étoiles
Par ici par ici
Le firmament
Venez illuminer
Mon fuselage
Scintiller sur ma rampe
De lancement
Éclairez bien le navire
Que j'ai construit moi-même
Regardez-le bien bondir
Hors de notre système
Tout petit j'ai tracé
De ma fenêtre
Le trajet du voyage
De ma vie
Enfin je prends mon envol
Et apparaît l'extase
De l'éternité d'espace
Dont je mourais d'envie
Touriste Urbain
Attention
Humain non identifié en mouvement
La tension
Des habitants du comté se répand
Un envahisseur
Sillonne librement dans le secteur
Un être d'ailleurs
Est en liberté à l'extérieur
L'intrusion
D'un étranger a secoué la région
L'incursion
D'un inconnu a troublé la raison
Un inquisiteur
Œuvre en s'ingérant de l'intérieur
Un détonateur
S'est immiscé dans notre candeur
Désarroi
Rien ne permet de l'identifier
La paroi
Du secret masque son identité
L'insécurité
Cristallise notre imagination
L'instabilité
Se canalise dans tout l'horizon
Naufragé
Tu n'es pas très bien vu
Dans ton village
On n'souhaite pas la bienvenue
À ta différence
Pour eux tu n'es qu'une erreur en errance
T'es pas moulé au moule
Un clone du clone
Un jumeau du double
Une reconstitution figée du temps
Les voisins te surveillent
De leur fenêtre
S'assurent que leurs enfants soient sur leurs terres
Ne franchissent pas la barrière
Un endroit privé qu'on t'a fait comprendre
Un terrain miné par l'intolérance
Tu n'es que l'aube
L'échantillon d'une révolution
Tu es l'alarme
Le glas du règne de l'occlusion
Un nouveau temps
S'abattra sur les dogmes
Un nouveau vent
Balaiera tous les codes
Quand viendra l'heure
On chantera les ères de l'évolution
Quand viendra l'heure
Le salut sera dans l'émigration
Pour les enfants
Ne voulant pas revivre
Tout le rejet
L'enfer que t'as dû vivre
Soldat
J'sais pas si mes raisons
J'sais pas si mes actions
Ne suspendent que le destin
Si ma motivation
N'est que de l'obstruction
À la conclusion, un refus de notre fin
Je sais pas si j'négocie
Ce qui n'est qu'un sursis
Sur les champs de bataille
Mais si c'est la seule chance
De tricher l'échéance
Je serai là quoi que j'en pense
De toujours les moments
Où la guerre gronde
Ont soufflé, l'humanité
Du vent de l'horreur
Où siffle l'acier
Dans le ciel de tout lieu
Où la guerre plonge
Son parfum est éclaboussé
À l'odeur d'essence
D'enfants putrifiés
De tout temps les peuplades
Se protègent
Sous un dôme de combattants
D'un parapluie d'êtres humains
D'un bouclier de sang
On a nommé soldat
Les greffés
D'un instinct déterminé
À demeurer vivant, jusqu'à crever
Lorsque la mort
Fonce sur ton corps
Je l'attends ferme
J'suis un soldat
Lorsque l'enfer
Descend sur terre
Je suis un homme
Forgé pour ça
J'suis pas juge ou bourreau
De nos litiges
J'en combats le résultat
En frappant l'attaquant
Confronté
Au même scénario que moi
Car si la guerre
Te rejoindrait
Dans ta demeure
Elle te tuerait
Je suis soldat
Le dernier rempart
Qui te protège
De tout ça
Hier on nous a dit
Préparer vos bagages
Pour un très long voyage
Pour un lieu loin d'ici
Un foyer de démence
De folie embrasée
Carbure à la violence
D'esprits contaminés
On fonce droit s'exposer
À cette épidémie
Pour combattre l'ennemi
De cette intensité
L'âme induit l'impulsion
Qu'il faut vivre à tout prix
Quand elle est menacée
De peurs et de convictions
Lorsque vient ce moment
Qu'elle ordonne d'y aller
Ça y est on peut foncer
J'suis Lucifer qui éteint l'enfer
L'bras de Dieu qui soulage la terre
De ses maux
De ses blessures à ciel ouvert
D'un couteau
Content commandant Gabriel?
Une fois de plus, on s'est farci la guerre
Aux p'tits anges sergent Satan?
On en a fait, notre affaire
Permission de retour
Pour les cadavres
Accordée pour un long séjour
À tous les amputés
Veuillez prendre place
Pour le reste de vos jours
Moi j'vais attendre un peu
J'crois qu'j'suis trop dangereux
Pour revenir au monde
J'aimerais dormir un peu
Dans l'utérus de Dieu
Avant d'revenir au monde
Avant d'me faire juger
D'avoir désamorcé
C'qu'il a créé
Soldat (Finale)
Quand t'as vu la mort surgir
Dans la lueur
D'espoir qui brille dans les yeux
Des amis qu't'as vu mourir
Les bras au ciel
En croyant toucher l'étincelle
De la vie
Quand t'as vu la vie s'enfuir
De la lumière
Tu n'sais plus si elle vient des cieux
Puisqu'on meurt chaque fois
Qu'elle éblouit nos yeux
Tu n'sais plus si elle vient d'l'enfer
Ou de Dieu
Derniere Issue
Enfin la fin, de ce long voyage
À hisser ma vie, plus haut qu'les nuages
Demain j'ornerai, le mât de la terre
Plus qu'une nuit blanchie d'impatience
Et j'suis au sommet de mes rêves
J'essaie d'm'endormir
Pour foncer dans l'avenir
M'enfuir de l'éternité du présent
Blotti dans mes pensées
Je m'assoupis dans les songes
Demain j'atteindrai, le zénith, mon apogée
Le toit du monde
Le jour se lève, comme une illusion
J'amorce le mirage, du dernier tronçon
Un mal s'avalanche, sur mon ascension
Menacé par l'aimant du vide
Mon corps n'est qu'une armure de plomb
La paroi broyée
S'affaisse sous mes pieds
Le vent de l'enfer vient de se lever
Sifflant le brouillard
Me cachant du regard des dieux
Pendu à l'espoir, mes doigts se soulèvent un à un
Vers mon adieu
Le sol est plus haut qu'l'éternel
J'vois des pierres qui montent droit au ciel
Les pieds devant, prêt au destin
J'aperçois une lueur qui m'interpelle
"VIENS!"
Cette voix n'peut pas être réelle
Je rêve en bas, dans mon sommeil
J'm'élance vers un nid du gratte-ciel
Je me lance dans l'irréel
Brisé, posé
Sur le cran de la peur
Martyrisé par le néant
J'supplie le vide d'être clément
L'écho d'un message
De la voix se propage
"SAUTE DANS LA LUMIÈRE,
ELLE EST LE PASSAGE"
Un ravin d'anxiété
Me sépare de l'étincelle
Je mets ma destinée
Entre les mains de ce soleil
Et, je plonge
Chrono
Les rayons du soleil
Entravent la route
L'air entre ciel et terre
Retient le parcours
La traction de la rue
Au dos se cramponne
Laissez-moi laissez-moi
Rejoindre ce jour
Corriger le temps
Combler l'écart de tension
De pression sur
La voie du moment
Du retard jusqu'au présent
Trahir en remontant
Le chrono du monde
Broyer le fruit du temps
Pour quelques secondes
Foncer dans le sillon
Que creuse la montre
Forer dans le filon
D'une veine d'instant
Le retard s'agenouille
Peu à peu
La tension s'effrite
Dans le feu du risque
Je me rejoins à l'avant
Je m'atteins droit au but d'un élan
Les rayons du soleil
Réchauffent ma route
L'air entre ciel et terre
Joue sur le parcours
Enfin synchronisé, au cœur du jour
Au cœur d'un rendez-vous
Libéré d'urgence
Libéré de tout, danger d'insolence
Le signal
Foncer, un épicentre du cahot s'est déchaîné,
Filer, un épisode de l'horreur a déferlé,
Presser, un grand cataclysme d'effroi s'est embrasé,
Prier, une apocalypse démente s'est enflammée,
Appuyer sur les alarmes, se cramponner à nos âmes,
S'agripper à l'espoir vacillant, de ne pas voir la mort,
Devancer nos pas,
Actionner tous les systèmes, activer toutes les sirènes,
Diffuser l'urgence d'atténuer,
Le bilan du combat,
Louvoyer dans un courant, de sujets épargnés,
Se défricher un passage, libre de danger,
Débrouiller les images, qui voilent la pensée,
Entendre le signal, d'une voie élaguée, de tout
Diluer l'impatience, dissoudre l'indécence que,
le hasard veut bien laisser œuvrer, en toute impunité,
En toute innocence,
Ajouter la composante, forger le chaînon qui manque,
À la chance pour s'interposer, un peu dans la balance,
Accusé d'insolence un juge a osé,
Condamné à l'outrance de sa cruauté,
Des consciences dépouillées de dessein,
Dénuées d'espoirs clandestins,
Foncer droit sur un appel, s'éjecter de ce tunnel,
Qui conduit tout droit à la mort, à la sortie du monde,
À l'issue du sort,
Exhumer de l'hécatombe, ressusciter les secondes,
Où le ciel et la terre se fusionnent, pour briser un accord.
Abattu
Est-ce que c'est le ciel qui est tombé
Est-ce que c'est moi qui m'suis envolé, dites-moi,
La puissance des cieux m'a broyé
La violence de l'enfer m'a frappé, mais pourquoi,
Percé, tué d'un pieu comme du papier
Pourtant j'entends bien ces gens parler, je les vois
À quoi bon voir la scène
De mon exécution
Fermez donc ce théâtre
Laissez partir les gens
Couvrez donc cet écran
Je veux foncer dans les étoiles
M'enfuir de ce jour
Au loin on s'affole, on accourt
Vers mon cadavre
Ne courez pas il est trop tard... pour...
Me porter secours
Non, ne touchez à rien
Non, relâchez mes mains
Mon, Dieu laissez mon corps
Monter vers son destin
S.O.S Humanité
Ah on me supplie de vivre
À croire et tenir
Une ambulance me mène
À mon dernier repos
Un long cortège de sirène
Me mène à mon tombeau
Quand mettra-t-on fin à mes souffrances
Me laissera-t-on fuir la démence
De mon existence
N'hésitez pas s'il subsiste un peu d'humanité
Si vos espoirs sont effondrés
On m'demande de résister
Encore quelques secondes
Des secondes d'éternité
À gémir dans ce monde
Entaillé d'un morceau de bois
Entraillé d'un morceau de croix
Aurai-je le sang pour sauver
Sauver mon temps
Un bas fond mouvant
On a éteint toutes mes lumières,
Poussé mon bateau loin de l'univers,
Dérivé, dérouté,
On m'a repoussé hors de portée sur une autre mer,
Sans terre, sans filet, sans bouée,
Comme un ballon,
On m'a lancé dans les nuages, au ballottage,
D'un courant sans direction, sans destination,
D'un vent qui fuit ses intentions, durant le voyage,
On a délié,
Le lien qui me retenait au paysage,
On m'a porté dans les étoiles,
Cloîtré dans les filets d'une toile,
Dissimulé, entremaillé,
Au fond de l'espace abyssal,
Du secret du monde,
Qui gît dans les ombres,
Où vit ma vérité,
Sortilège,
La peur me retient sur le siège, d'un manège,
Qui balance le monde, au bout de son gré,
Qui le déplace et tourne, de l'autre côté,
De la lumière,
D'une barrière d'où l'on ne peut s'échapper,
Pas de repères à l'horizon,
Mes pas se bousculent une intention,
Un labyrinthe, imaginaire,
Est érigé sur la frontière,
Que longe le monde, à l'orée de l'ombre
Où l'on m'a refoulé
Mes espoirs disparaissent,
Mes convictions s'affaissent,
Le sol commence à fondre,
Sous mon corps et m'enfonce,
Le plancher de la terre, se change en cimetière,
Pieds devant, je disparais dans un épais brouillard,
Qui ferme le cortège,
Adieu tous adieu,
Je me clos les yeux,
Je me noie dans le décor,
Où ma vie me quittera pour,
Ma mort
Il y a quelqu'un ?
Tous les repères
De l'univers
Sont rompus
De mon imaginaire
Tout l'horizon
De création
Disparu
De mon imagination
Il n'y a que le néant tout autour
L'immensité retient mes au secours
Il n'y a rien qui m'entoure
Tous les critères
De l'univers
Sont perdus
Dans le système solaire
Toute la mémoire du monde est assiégée
Tout souvenir qui remonte dépassé
Inutile, périmé
Maria, pardonne-moi
Me voilà, ci-haut
M'entends-tu?
Maman es-tu là?
Me voici, là-haut
Es-tu là?
L'attente
(Pièce instrumentale)
Dressage
On m'insère la folie dans la tête
On me cloue l'angoisse, au fond de l'esprit
On enfonce l'hystérie, dans les failles de mon être
Posé sur ma tempe, un bien mauvais rêve
Appuie la détente, d'un mal qui se déchaîne
Qui s'étend sur le siège
Bienveillant de ma pensée flouée
Cerné de tous côtés
On efface mes pistes de réflexion
On nettoie les traces de toutes mes idées
Reniant le berceau de ma raison, on veut rayer mon nom
Assiégé de tous côtés
Le forage de mon crâne va percer
Le blindage de mon âme et l'assimiler
Je ne peux que m'incliner
Attaqué, on tue mes gènes
Matraqué ma vue se range
Disséqué, ce que j'ai su change
Je passe à l'opposé
Corridor
(Pièce instrumentale)
Sursis
Le dé de mon déclin roule à toute allure,
Sur une roue qui tourne, les aiguilles du dernier jour,
Le quai de mon destin sombre dans l'eau trouble,
Où gît un phare éteint, qui ne m'est d'aucun secours,
Mon âme ne peut plus toucher terre,
La marée noie mes pensées et mes prières,
La peur a saturé l'air,
L'espoir, est implosé par le temps,
Fracassée sur le moment, où ma fin, sera de retour,
Un boomerang en mouvement fonce à la limite,
De toute ma force de vivre, la force de mon élan,
Debout sur un volcan que mes pas irritent,
Sur un sol qui s'effrite, je redoute le dénouement,
Je pends aux lèvres d'un cratère,
Une mâchoire qui me serre entre ses dents,
Qui m'enserre en me broyant,
L'espoir qui explose dans ma tête,
Fracassée sur les tourments, de ma fin, à son retour,
Menotté au ressort de mon propre piège,
Enchaîné à mon sort, prisonnier au premier siège,
Affublé d'un sursis privé de clémence,
Le bourreau est jury dans la cour de la potence,
Je sens déjà son acier froid,
La cruauté de son poids,
Sur l'avenir, son pouvoir d'anéantir,
L'espoir d'un dénouement.
À genoux
Tous mes repères, de l'univers
Ne me sont, d'aucune utilité
Ma volonté, en ce néant
Doit céder, aux mains de quelque chose
Tout ce vouloir, en mon pouvoir
Doit sombrer, aux lois de quelque chose
Doit céder, aux mains de quelqu'un d'autre
Mon esprit est l'otage de sa méfiance
Ma raison veut contourner la confiance
À tout prix... conséquence
Toute la fureur, de mon honneur
Est armée, pour couvrir une image
Déployée
Pour cacher un mirage
Je dois saboter ma conscience
Briser les barreaux de ma dissidence
M'incliner... sans méfiance
Pour me sauver, je dois céder
Mon instinct... aux mains de quelqu'un d'autre
La triche
L'escalier de notre éternité carcéral
Monte et redescend notre âme au cachot
Donne et déçoit l'espoir
De quelque chose plus haut que, le ciel de nos fléaux
Le palier dominant l'espoir du long chemin
De marche pour s'élever hors du destin
N'est qu'un carrefour butoir
Pour retourner d'où l'on vient, sans la moindre histoire
Une rampe nous conduit droit dans les nuages
Nous laissant croire qu'elle libère ses otages
Feignant l'immunité
Avant de nous replonger, au fond de sa cage
Des années à se hisser hors de l'esclavage
Cramponner sur les flancs d'un sabotage
À fouler la folie
Ne nous ont que reconduit, dans une embuscade
Ne nous ont conduit que tout droit, dans une embuscade
Sabotage
Un détonateur dans les veines
Un compte à rebours dans le sang
N'attend que le feu vert des forces
Qui amorce la fin de ce temps
La vie est infectée par un Judas
La vie est infiltrée par le trépas
Un ultimatum dans la tête
Un chrono dans le subconscient
Les doigts posés sur la gâchette
Ont le choix du dernier moment
Le vivant est infesté par un traître
La création est minée en dedans, en son être
Tout est contaminé dès la naissance
Un tricheur enfonce les aiguilles du temps
Un poison temporise l'existence
Attend
Un intrus déjoue le système
Un bourreau fixe les règlements
D'un jeu perdu d'avance
En trafiquant les chances
Un intrus joue ton existence
Déchet
L'instinct dans toute sa médiocrité,
Déploie les ailes de ses obsessions,
Pour s'abattre comme un charognard,
Pour se gaver de la répulsion,
Stimulé par le rejet,
Suscité par son secret, il s'acharne,
Sur la proie, de sa domination,
L'humain rampant devant ses pulsions,
Porte le venin de la dérision,
Un puissant poison, que boit le destin,
De l'opposition qui croise son chemin,
Miné jusqu'aux fondations,
D'intentions, de plans malsains,
De desseins d'abomination,
Pourquoi m'exposer la déchéance, m'imposer
La violence d'un fou armé de ses agressions,
Pourquoi m'exposer la déficience, m'imposer
L'indécence d'un esprit saturé d'impulsion,
M'exposer la scène d'un obscène, m'imposer
La haine d'un désaxé en compulsion,
M'exposer aux souffrances d'une proie en convulsion,
Sans défense face à l'exécution,
Un sabotage de l'évolution,
Régit l'orage de tous les fléaux,
Nourrit la rage de tous les assauts,
Subit par son otage,
Humiliés sur la croix de son carnage,
Épiés par l'épée de son bourreau,
L'éclair surgira de son fourreau
Pourquoi m'exhiber le butin de cruauté,
Le trésor de démence d'un lobotomisé,
Pourquoi m'exhiber le trophée d'insanité,
D'un lauréat couronné de décadence,
Récoltant tous les honneurs de son déshonneur,
Debout sur le tapis rouge de la potence,
Pourquoi m'exhiber mon impuissance devant,
La détente appuyée de l'horreur,
Lorsque les mondes, exaspérés,
Fuiront l'usage, de la bonté,
Tous les immondes, seront lapidés,
Par un orage, de liberté
L'affrontement
Le combat du tout ou rien
De la mort et de la vie s'amorce
Voyez mesdames et messieurs
Le mal et le bien qui s'efforcent
De ne pas mourir sous vos yeux
Le bagnard et le bourreau
S'entretuent aux portes du monde
Le floué et le fléau
S'égorgent à la frontière des hommes
S'étranglent sur son entrée
Pariez vos préférences
Misez sur votre choix
Quelles sont vos allégeances?
Tous les fervents du chaos
Sont priés de gagner leurs sièges
Partisans du statu quo
Vous pouvez ranger vos prières
Nul ne sera gracié
Seul un tueur pourra gagner
Observez vos tendances
Épiez vos propres sens émerger
Les beaux discours se rangent
À la supériorité
Faites votre choix, le duel s'achève
Les indécis seront châtiés
Le moment est venu de perdre
Le privilège de tricher
Recherchez les fraudeurs qui tardent
À porter la croix, ou juger
Traquez les menteurs qui se cachent
En prêchant l'impartialité
Pourchassez tous les lâches qui tremblent
À l'idée d'avoir une idée
Débusquez tous les déserteurs
Dissidents, affolés
Plus que quelques secondes
Plus que quelques secondes
Va
(Pièce instrumentale)